Makvan Mouloodzadeh était un jeune iranien de 21 ans accusé d'avoir eu des relations anales (ighab) avec d'autres jeunes garçons quand il avait 13 ans. Cependant, durant le procès de Makvan, tous les témoins se sont rétractés, prétendant avoir menti aux autorités sous la menace. Makvan a également indiqué la cour que sa confession a été faite sous la pression et avait plaidé non coupable. Le 07 Juin 2007, la cour criminelle de la septième zone de Kermanshah en Iran occidental l'a déclaré coupable et condamné à la peine de mort. En dépit de l'appel de son avocat, la cour suprême a confirmé sa condamnation à mort en aout. Une pétition internationale avait alors été lancée par l'IGLHRC et des actions semblables par Amnesty International, Human right Wacht , Outrage! , et d'autres associations.

Face à la pression internationale, et suite à une pétition transmise par l'avocat de M. Mouloodzadeh, le juge iranien, l'ayatollah Seyed Mahmoud Hashemi Shahrudi, avait annulé l'execution imminente par pendaison de M. Mouloodzadeh. Le10 novembre le chef de la justice iranienne déclarait la peine de mort contraire aux enseignements islamiques.

Conformément à la procédure légale iranienne, le cas de M. Mouloodzadeh a été envoyé au bureau spécial de surveillance du département iranien de justice, les juges ont décidé de ratifier la décision initiale de la cour et ont commandé aux autorités locales d'effectuer l'exécution.

L'exécution de Makvan Mouloodzadeh intervient quelques jours après qu'un vote à l'Assemblée générale de l'ONU a demandé une résolution réclamant un moratoire sur la peine de mort.