Régressions
Par Mekbrun, dimanche 13 juillet 2008 à 12:39 :: Opinions :: permalien #505
Pour Nicolas Sarkosy, président de Âtoutes les régressions sociales, une politique est engagée, une politique de blocage de fait des salaires et pensions, de démantèlement de la Fonction publique, de l’Education nationale, et des autres services publics (hôpital, Poste, …), de démolition des conventions collectives, du droit du travail, des statuts publics, des retraites à répartition et de la Sécurité sociale. Voilà le chantier que s'est imposé Sarkosy et ses amis politiques. Sarkosy semble aujourd'hui libre de pouvoir orchestrer la casse sans que la mobilisation salariale soit suffisamment efficace pour l'en empêcher. Il s'en gausse, d'ailleurs, devant un parterre de cadres de l'UMP, hilares des bons mots de son caudillot. Aprés avoir honnis les grêves qui "paralysent" un pays tout entier et qui "prennent en otages" les bons citoyens, ceux de la France qui se lêve tôt sans doute, il prétend aujourd'hui que plus personne ne s'aperçoit de leur existence, preuve de l'inconstance de l'individu. Morgue et arrogance d'un président outrecuidant pour des milliers de salariés qui ici où là n'ont plus guère que le choix de la grêve pour défendre leur emploi, trop souvent bradés par des sociétés otages de fonds de pensions et autres actionnaires cupides.
Il faut dire qu'entre trahisons et revirements syndicaux et inconséquence d'une opposition trop occupée à régler des guerres intestines, c'est un boulevard qui s'ouvre à la politique socialement dévastatrice de cette droite toujours plus dure. Le parti socialiste vient de voter mollement contre le projet de loi sur la réforme du temps de travail ,trop occupé à se choisir un chef à l'assemblée, sans réellement tenter de bloquer ce texte. Pourtant des hommes et des femmes nombreux et résolus (salariés du public et du privé, chômeurs, lycéens, retraités et assurés sociaux, travailleurs indépendants ) luttent chaque jour pour défendre leur emplois, leurs acquis, et une certaine idée de la société dans laquelle ils(elles) veulent vivre. Il suffit pour s'en apercevoir d'ouvrir les yeux et d'etre un minimum à l'écoute de la rue, ce que ne semble par faire N. Sarkosy.
Commentaires
1. Le dimanche 13 juillet 2008 à 21:51, par Hub
2. Le dimanche 13 juillet 2008 à 23:44, par nono
3. Le mercredi 16 juillet 2008 à 17:22, par joseph
:: Fil rss des commentaires de ce billet ::
Ajouter un commentaire
Les commentaires pour ce billet sont fermés.